Hautes herbes penchent la tête dans les derniers rayons du soleil,
Âmes orphelines encore étourdies de tant d'allégresse,
Rapprochez-vous, serrez-vous les uns contre les autres
Que je puisse me bercer de votre langueur.
Passe le Roi flamboyant de ce monde
Mais c'est dans la pénombre que soudain
Nous nous regardons
Et goûttons l'un à l'autre pour la première fois,
Nous révèlant des passages secrets
Fleurissant comme autant d'étoiles dans le firmament
Mais qui nous entrainent profondément
Toujours plus profondément
Jusqu'au centre de la Terre
Où là dans le trouble et l'émerveillement le plus inouï
Se lève le nouveau Roi
Le Roi à venir
Seigneur de tous les serments d'amour.
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